Arômes dans notre assiette: la grande manipulation
Si ce n’était pas
encore le cas, ce livre devrait vous inciter à ne consommer que de la soupe
maison (des légumes, de l’eau, un peu de sel), des yaourts nature (sucrés avec
un peu de VRAIE confiture de fraise faite maison) et lire les étiquettes en
achetant votre pain au supermarché, qui lui affiche la composition, ce qui
n’est pas le cas du boulanger utilisant les mêmes mélanges de farines aux
adjuvants diverses et fort bizarres…
L’industrie fabrique depuis longtemps des arômes artificiels,
bon marché, et substitue ces arômes artificiels chimiques aux vrais arômes
naturels. Certes, le goût du consommateur peut y trouver son compte, mais trop
souvent, il est ainsi trompé sur ce qu’il absorbe.
Arôme
naturel ?
L’utilisation
du terme «naturel» n’est possible que si l’arôme en question contient
uniquement des substances ou produits obtenus, par des procédés physiques,
microbiologiques ou enzymatiques, à partir de matières premières d’origines
végétales ou animales.
Cette
définition ne veut absolument dire que l’ « arôme naturel » soit
tiré de la source (fruit, légume ou plantes aromatique) dont il reproduit le
goût. L’industrie peut, grâce à des procédés de technologiques très raffinés, obtenir
un goût provenant de « sources » n’ayant rien, mais alors vraiment
rien à voir avec ce que vous croyez déguster !!!
Par
exemple, l'arôme « naturel » de « fraise » est fabriqué à partir de copeaux de bois australien, d'eau,
d'alcool et de quelques autres ingrédients sur lesquels le secret est bien
gardé. Imiter le cacao, la vanille, ou encore la pêche (à partir d'huile de
ricin), ou de noix de coco (à partir d'un champignon), n'est pas un problème
non plus : le bois utilisé est naturel, tout comme l’huile de ricin ou les
champignons (parfois des moisissures, élevées en quantités… industrielles)
c'est l'astuce permettant aux industriel d’inscrire « arôme naturel »
sur leurs produits !
Maintenant,
le goût d'un aliment industriel est sans rapport avec sa nature. Le goût des
nouvelles générations risque d’être gravement perturbé et altéré (beaucoup d’enfants
préfèrent maintenant le goût artificiel et prononcé à l’aliment véritable…)
mais il y a de fortes inquiétudes sur l'incidence que cela a sur notre santé
(allergies, asthme, obésité…).
L'odeur et le goût sont des informations importantes pour déterminer si un
aliment nous convient ou pas. Tous les animaux sauvages se nourrissent et se
soignent sur ces bases.
Avec les
arômes, on fait manger aux vaches de la farine de viande… sentant le foin,
quand à nos chats, « accros » aux pâtées en boites (au point de
délaisser la carcasse du poulet…), c’est grâce aux aromes ajoutés dans le
brouet qui leur est servi (regardez la composition des boites…).
Un livre
pour en savoir un peu plus et zapper définitivement tous les plats préparés,
confiseries et autres surimis :
« Arômes dans notre assiette: la grande manipulation » Hans-Ulrich Grimm Editions Terre Vivante